Claudius19 |
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Histoire de Science Fiction illustrée II
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Un Monde Etrange
The Bionic City
Un grand merci à Lara (Aralt3) qui a été
séduite par une nouvelle gravure que j'ai
réalisée avec ALIEN LAB (un logiciel qui crée
des points, des lignes pour faire une
image spatiale!) et qui a bien voulu finaliser brillamment ma composition initiale.
Au XXVe siècle, la population humaine terrestre aurait atteint le chiffre extraordinaire de 12 milliards d'individus ! Grâce aux énormes bonds faits par la Science et les superbes technologies révolutionnaires, voilà 100 ans, que les jeunes terriens dès l'âge de 18 ans étaient expatriés sur des îles artificielles.
Un écrivain philosophe, ISAAC ASIMOV, dans ses romans, avaient prévu les heurts possibles entre les androïdes couramment utilisés aujourd'hui et les hommes. L'humanité avait donc au début du XXVe siècle construit une ile dans notre
banlieue terrestre dénommée
"BIONIC CITY" .
Y étaient fabriqués et entretenus tous les
androïdes des autres îles habitées par des humains. Cette gravure est un hommage que je rends donc à ISAAC ASIMOV.
Les Jumelles Androïdes
Depuis le début du XXVéme siècle, les androïdes ont envahi la société humaine réfugiée pour cause de surpopulation sur des iles artificielles gravitant entre la Terre et la Lune. Pour faciliter le contact avec les humains, les constructeurs d'androïdes, ont personnalisé l'allure et l'apparence de ceux-ci
en leur donnant forme humaine. Ici le propriétaire de ces deux là, un riche terrien, a fait construire des jumelles.
1 - Un monde Etrange
Au XXVéme siécle, partis explorer d'autres
mondes, les membres d'un vaisseau ville,
découvrirent sur une planète, un site mystèrieux
où d'immenses monolites, empilés 2 par 2 composaient d'immenses murailles, apparemment infranchissables sans transporteur adéquat,
d'une hauteur de 600 mètres minimum,
sur une distance de 1300 mètres.
Parfois comme sur le cliché, apparaissaient
de part et d'autre d'un groupe de 2x2, une
sorte de structure de 300 mètres de hauteur surmontée d'un globe luminescent aux halos verdâtres. C'est le cliché d'un de ces
ensembles que je vous montre ici.
2 - Entrée de la Coupole
Au XXVème siècle, partis explorer d'autres
mondes les membres d'un vaisseau ville,
découvrirent sur une planète, un site mystérieux.
Parfois apparaissait une sorte de structure
de 300 mètres de hauteur surmontée d'un globe luminescent aux halos verdâtres.
Une équipe ayant pris pied sur le site,
réussit à pénétrer dans une de ces coupoles.
Le cliché présenté ici, donne une
excellente idée de l'intérieur.
La lumiére verte exite toujours dans le
batiment aux structures audacieuses,
aux formes géométriques aux arêtes vives.
La première surprise fut de découvrir cet
émetteur central d'un rayon laser de fort
diamètre (5 à 6 mètres).
L'ensemble des structures et de cette
colonne laser semblait protégé par un
quadrillage de fins rayons lasers, entrecroisés
à angle droit. Pour une première exploration,
le commandant du vaisseau ville donna l'ordre
de poursuivre la visite, sans essayer de
franchir les zones protégées ainsi.
3 - La Salle du Masque
L'équipe déboucha dans une nouvelle
pièce où tronait sur tout une paroi sur une
hauteur de 15 mètres environ.
Le photographe de l'équipe signala alors
qu'une énorme dalle de verre, était apparemment suspendue dans le vide, tenue de part et d'autres
par des espèces d'énormes mandrins sculptés.
Il signale que ce bloc de verre contenait
une curieuse forme, que la paléontologue de
l'équipe qualifia de 'MASQUE VENITIEN'.
Dans son rapport le responsable de
l'exploration nota la présence d'une
Salle du Masque. Ce qui semblit étrange en
était la forme. Non humaine d'un certain
aspect (15 mètres de haut) mais en même
temps rappelant un masque de cérémonie
d'une société vénitienne secrête
'La Guilde des Orfèvres', qui, au XIXe siècle fournissait à ses membres des masques d'or
pour le grand défilé du Carnaval...
Le photographe prit ce cliché où l'on voit
trés bien dans une pièce colossale éclairée
d'une luminescence bleutée ce bloc transparent
aux lueurs vertes contenant cette énigme.
L'homme ou une espèce voisine, aurait-il
par hasard essaimé sur d'autres planètes.
Le commandant du vaisseau-ville en orbite
autour de ce 'nouveau monde', suggéra
de prendre clichés et notes avant
de poursuivre l'exploration du site.
Le physicien prèsent dans cette salle,
signala une radioactivité non dangereuse,
mais d'une valeur proche du maximum de
tolérance des combinaisons.
A regret tous les explorateurs se
dirigèrent alors vers une large issue...
4 - Les Piliers de la Sagesse
Après la 'Salle du Masque' l'équipe déboucha
dans une nouvelle pièce où sur toute la 'paroi'
du fond, étaient plantées sur une hauteur de
15 mètres environ deux énormes colonnes
éclairées elles aussi de l'intérieur par une
lumière toute aussi verte que dans les
2 pièces précédentes.
Le paléontologue de l'équipe fit remarquer
à ses collègues, qu'ils entendaient en prêtant
l'oreille comme une litanie prononcée sur un
fond musical, plus près de la musique
orientale qu'occidentale.
Le photographe suggéra pour son rapport d'exploration, de dénommer cette salle
'Les Piliers de la Sagesse', compte tenu de l'abscence de défense et l'audition
d'une espèce de 'litanie' orientale...
Dans son rapport le responsable de
l'exploration nota la présence d'éléments qui rejoignaient ou partaient de ces deux colonnes,
et c'est alors que l'équipe découvrit l'immensité
du vide sidéral, eux qui au départ pensaient à un
fond neutre de la pièce ! Quelqu'un émit alors
l'idée que ces deux colonnes s'ouvrant sur le
vide étaient peut-être une balise optique
indiquant l'existance de cette «planète» ?
Le commandant du vaisseau-ville en orbite
autour de ce 'nouveau monde', fit remarquer
que leurs scaphandres les avaient certainement protégés d'une mort certaine et innatendue,
car si leurs chaussures n'avaient été équipées
d'un système gravitationnel terrestre, ils auraient
été aspirés par le vide !
L'ordre fut donné de prendre clichés et notes
avant de poursuivre l'exploration du site.
Le physicien présent dans cette salle,
signala une radioactivité nulle dans
cette curieuse partie !
Après une décision unanime les explorateurs
se dirigèrent vers une large issue, conscients
qu'ils étaient maintenant en
PRE-EXPLORATION
d'un monde inconnu...
5 - Les Colonnes d'Héraklès
En sortant de la salle des
'PILIERS de la SAGESSE',
l'équipe déboucha dans une nouvelle pièce
où, oh surprise , sur une hauteur de
10 mètres environ deux énormes statues
d'êtres féminins éclairées de toutes parts par
des colonnades de lumière rose, agrémentées
de bandes luminescentes jaunes.
Le paléontologue de l'équipe un peu étourdi
par cette découverte commenta pour le journal
de l'exploration, que ces statues se reflêtaient sur
un sol composé d'un unique miroir colossal,
et que l'allure des statues étaient typiquement feminine, leurs corps n'étant couvert
d'aucun drapé ! Le photographe suggéra de dénommer cette salle 'Les Colonnes D'Hercule', compte tenu de la forme indubitablement
féminine, voire terrienne des statues, exceptées
les sortes de crêtes qu'elles avaient sur un
crane nu ! Le responsable de l'exploration
nota la présence d'éléments éclairants roses
reliées par des bandes de lumiéres jaunes,
distribués 2 par 2, comme pour les statues,
ce qui s'appelle en architecture des distyles !
Le commandant du vaisseau ville en orbite
autour de ce 'nouveau monde', fit remarquer
que tout dans cette salle pouvait être la trace
d'une espèce proto humaine. Tout noter, tout photographier, pris 2 heures terrestres. Puis ordre
fut donné de poursuivre l'exploration du site.
Les explorateurs se dirigèrent alors vers une
large issue à l'opposé de celle par où ils
étaient parvenus dans cette salle.
6 - La Cage
Après avoir quitté la salle des
'Colonnes d'Heraklès' après avoir découvert
les statues, représentant peut être la trace
d'une espèce proto humaine, après avoir tout
noter, tout photographier, les explorateurs
empruntant alors une large issue, parvinrent
dans une espèce de hall.
En apparence, il semblait s'agir d'une
immense cage, pouvant atteindre une trentaine
de mètres de hauteur, sur une cinquantaine de
mètres de largeur. La forme générale de la
structure ressemblait à celle d'un oeuf !
Mais après un examen, notamment au compteur Geiger, la radioactivité relevée, suffisamment importante pour mettre leurs vies en danger,
la présence de vastes tubulures dans cette cage,
sans en comprendre les tenants et les aboutissants, finirent par faire envisager à certains membres l’éventualité que cette cage pouvait servir de
berceau. Un berceau peut-être pour un
vaisseau spatial en 'radoub', plutôt qu'à une
structure élévatrice tel qu'un ascenseur,
par exemple. Le séjour devant la Cage,
ne dura pas très longtemps, du fait de la
température assez basse qui s'ajoutait à un
taux de radioactivité préoccupant.
Après accord avec le Commandant du
vaisseau-ville, l'équipe s'engouffra dans
le boyau opposé à l'entrée
d'où ils avaient débouché.
7 - La Lanterne Magique
...Ils atteignirent ainsi, une pièce moins colossale que la dernière, mais encombrée d'une espèce d'immense lanterne brillant de mille feux, dont on percevait le bourdonnement dans les écouteurs des casques.
La lueur dominante de cette pièce était une couleur verte, et après plusiueurs observations qualitatives, le physicien de l'équipe annonça que c'était bien le générateur central de la lumière de tout ce site ! Une autre surprenante constatation du physicien, fut de découvrir, que l'analyse de «l'atmosphère ambiante» correspondait scrupuleusement à celle de l'atmosphère terrestre !!!
Après trois vérifications successives, Le commandant de bord du vaisseau-ville donna l'autorisation de faire un test sur une personne. Ce moment extraordinaire fut immortalisé par le photographe de l'équipe, avec la complicité de la biologiste que vous découvrez donc sans casque sur ce cliché. LA race humaine était-elle déjà passée là.
La question devient vraiment lancinante ! Notes et photos prises, l'équipe quitta cette pièce, après que l'héroine de l'équipe eut de nouveau reinstallé son casque !
8- Le Coeur Nucléaire
Après avoir quitté la salle de 'La Lanterne Magique',et s'être à nouveau posé la question du passage d'êtres proto-humains sur ce site inconnu, les explorateurs débouchèrent dans une nouvelle salle immense ! Un mur d'une soixantaine de mètres de hauteur était garni d'une sorte de plan de ce corps céleste inconnu. L'ensemble du panneau protégé par un quadrillage de larges rayons lasers, entrecroisés à angle droit, avec une partie centrale brillamment lumineuse, comme si une réaction nucléaire avait lieu dans ce mur ! Or, après avoir noté une radioactivité en-dessous de la normale, en faisant d'autres mesures sur la quantité d'énergie produite par ce coeur ultra brillant, le physicien annonça avec stupéfaction, que l'énergie dégagée par cet endroit n'était pas 'atomique' au sens nucléaire du terme, mais 'luminique' !
La surprise fut de taille, et après que le commandant eut noté dans son journal l'entrée dans un coeur nucléaire, force fût d'admettre que cette 'planète' contenait un magnifique coeur luminique. De ce fait les différents côtés du polyèdre déssiné sur la figure murale, pouvait plutôt correspondre à un coeur luminique avec des distributions énergétiques vers différents moteurs. Toute l’équipe fût alors d'accord avec le commandant du vaisseau-ville, pas question de s'approcher du panneau du coeur, mais la certitude de rencontrer 10 salles de moteurs, une fois quittée la pièce où ils se trouvaient tous en ce moment !
Le commandant décida alors que chaque membre de l'équipage, explorerait avec contact par ondes courtes, le boyau qui se trouverait face à lui. En effet, au fond de la pièce, au moment de la quitter, chaque cosmonaute explorateur de trouva devant une bouche d'accès de hauteur plus faible que le tunnel de communication précédent. Les cinq membres de l'équipe d'exploration se scindèrent donc pour explorer simultanément cinq couloirs de sortie. Que leurs réservent ces tunnels d'accès ?
La vigilance extrême devient de rigueur, le suspense entier, et la question que chacun se pose les taraude déjà !
9 - Le Premier Moteur Ionique
Cette image est la première photo que le commandant de bord de l'Ile-flottante reçut du physicien, après que celui-ci ait franchi un couloir bien éclairé , sans veilleuse ou projecteur apparents ! La salle importante en taille (10 m haut et 15 m long) semblait violemment lumineuse, compte tenu que les tuyères supérieures contenaient encore des halos lumineux d'énergie ionique, et semblaient réellement éclairer le hall. Plus étrange encore, était cette espèce de paroi de verre qui ne résonnait nullement aux coups de poings prudents du physicien. Du côté du spationaute, la sonde-garde-du-corps-automatique de l'explorateur, qui avait pris la photo avait aussi détecté à nouveau une composition d'atmosphère type planète Terre. Sur la partie droite de la tuyère, comme une veilleuse de lumière circulait sur l'anneau ionique. Le physicien après mesures, contata que cette paroi de glace était composée des mêmes molécules que le verre volcanique trouvé sur Terre ! Encore de nouvelles questions s'ajoutant à celle lancinante de savoir si une race proto-humaine avait occupé cette "planète" inconnue. La liaison radio impéccable permit au physicien de continuer sa route avec accord du commandant.
10 - Le Deuxième Moteur Ionique
Cette image est une autre photo que le commandant de bord de l'Ile flottante reçut de la paléontologue, après que celle-ci ait franchi, simultanément au physicien, un couloir très praticable ! La salle où elle déboucha était aussi importante en taille (10 m haut et 15 m long) que la première découverte. Le hall etait violemment éclairé, compte tenu que même si les tuyères supérieures étaient éteintes , il y avait encore une veilleuse centrale d'énergie ionique, qui illuminait le local.
Plus étrange fut pour la paléontologue,de découvrir cette espèce de paroi de verre qui ne résonnait nullement aux coups de poings prudents de celle-ci. Du côté de l'exploratrice, pour elle aussi la sonde-garde du corps automatique après la prise de vue, avait alors détecté ici une composition d'atmosphère type planète Terre. La scientifique après mesure, contata elle aussi que cette paroi de glace était composée des mêmes molécules que le verre volcanique trouvé sur Terre !
Une race proto-humaine avait-elle occupé cette "planète" inconnue. Un peu délestée de son attirai, la jeune chercheuse explora l'ensemble du local. Par radio ordre fut donner à la paléontologue de continuer sa route sur ordre du commandant.
11 - Le Moteur Ionique N°3
Cette image est une autre photo que le commandant de bord de l'Ile flottante reçut de la part de la femme médecin, après que celle-ci eut parcouru, simultanément à ses deux autres équipiers, une espèce de boyau qui débouchait dans un local technique important en taille (8 m haut et 10 m long). Le hall etait éclairé d'une lumière rose, reposante. Ayant detecté rapidement une atmosphère terrestre la femme medecin s'était un peu plus mise à l'aise pour des observations plus aisées. Elle ne détecta pas la présence de tuyères, mais eu l'impression de se trouver devant une paroi invisible, quadrillée de raies de couleur blanchâtre, peut être virtuelles, mais que par prudence elle ne toucha pas. Il semblait plutôt que ce mur orangé parcouru des deux plages luminescentes violine, était un tableau de commande. L'approche de la main faisait en effet s'illuminer l'encadrement d'un rectangle face à la tête du médecin. Du côté de l'exploratrice, pour elle aussi la sonde garde du corps automatique réalisait les prises de vues, et détecta ici une ossature technologique inconnue sur la planète Terre. La composition de l'air ambiant, et l'illumination d'un rectangle sur cette façade virtuelle qui réagissait à la main d'un être humain posait problème au médecin ! Etait-il possible qu'une race proto-humaine ait créé cette "planète" inconnue. Le robot exécuta plus de 200 clichés avec différents filtres et explora l'ensemble du local. Par radio ordre fut donner à l'exploratrice médecin de continuer sa progression sur le conseil du commandant, qui collectait depuis quelques temps d'étranges informations de ces explorations simultanées.
12 - Exploration du Quatrième Moteur Ionique
Le commandant de bord de l'Ile flottante avait déjà reçu presque simultanèment les rapports du physicien, de la paléontologue, et de la femme médecin, lorsque l'indicatif de l'anthropologue apparut sur son écran de contrôle. Chaque explorateur mettait autant de temps pour parcourir un tunnel de communication que ses équipiers. L'anthropologue venait de déboucher du boyau dans un local de taille imposante(12 m haut et 16 m long).
La halle etait éclairée d'une lumière douce et rosatre, reposante. Elle s'était mise à l'aise suite aux informations de la sonde-garde du corps. Elle contata la présence de 2 énormes manchons éclairés de l'intérieur par des halos lumineux, et d'un brouillard trés fin, analysé comme un aérosol de vapeur d'eau. Elle mesura la sortie à une vitesse constante de souffles d'air à 25 °C.
La sonde garde et l'ordinateur de bord du commandant, confirmèrent la présence de deux courants ascensionnels tourbillonant se diffusant dans le boyau d'entrée et de sortie de cette pièce. Le commandant avisa son exploratrice que c'était une salle de climatisation de ce monde étrange, et qu'elle était sur un vaisseau spatial abndonné, non sur une planète errante !
La sonde garde du corps automatique faisait les photos, et envoyait des clichés, dont celui-ci, d'une pièce tapissée d'un mur semblable à du calcaire, dans l'entourage des manchons sur une 'couronne' d'environ cinq à six mètres. La tentation était grande d'imaginer ces accumulations dues à l'action d'eau terrestre assez chaude, comme dans une bouilloire après maintes utilisations !
Etait-il possible qu'une race proto-humaine ait construit ce vaisseau inconnu et gigantesque? Par radio ordre fut donner à l'exploratrice anthropologue de continuer sa progression après la récupération d'étranges informations de ces explorations simultanées !
13 - Le Moteur Ionique N°5
L'indicatif de l'agent de sécurité apparut sur l'écran du commandant, dès la fin de la conversation précédente. Le parcours semblait bien identique pour tous les tunnels. L'agent de sécurité de l'équipe venait de déboucher dans un local de taille imposante(14 m haut et 20 m long).
Le hall etait éclairé d'une lumière faible. S'étant mise à l'aise comme ses équipiers, Elle contata la présence de 2 énormes manchons où semblait palpiter à l'intérieur un halo violet très faible. Au dessus et au dessous des manchons, une grande ouverture presque rectangulaire d'où émanait une ombre violette peu lumineuse.
Le commandant avisa son exploratrice que c'était une salle où apparemment tout était stoppé, les moteurs ioniques mème pas en fonction. Il lui apprit aussi que ce monde étrange, était vraisemeblablement un vaisseau spatial abndonné ! La sonde garde du corps automatique faisait les photos, et envoyait des clichès, dont celui-ci, d'une pièce qui ressemblait par certains équipements à celle visitée en premier, par le physicien.
Le commandant du vaisseau ville informa l'agent de sécurité qu'il était possible qu'une race proto-humaine ait construit ce vaisseau inconnu et gigantesque, et l'ai abandonné pour des raisons que les explorations partielles n'expliquaient pas encore, loin de là. Les énigmes s'accumulaient sans réels éclaircicements !
Par radio ordre fut donné à la jeune femme de continuer sa progression pour sortir de cette enceinte et retrouver ses collègues pour lesquels elle assurait la sécurité !
14 - La Piscine
Après le franchissement simultané de cinq couloirs repérés au cours de la visite du "COEUR NUCLEAIRE" qui nous permit d'apprendre, que cette planète était en réalité un gigantesque vaisseau spatial climatisé et pour certaines salles, dans une atmosphère préssurisée, l'équipe se retrouve au complet dans une nouvelle salle aux dimensions colossales !
Se déplaçant tous ensemble sur une espèce de passerelle à l'apparence métallique, les cinq cosmonautes se retrouvent face à une immense paroi de 15 mètres de hauteur, dont le centre est occupé par une immense colonne d'une dizaine de mètres de large, bordée d'une substance grise et recouverte d'une sorte de drapé rose de matière visqueuse qui dut s'écouler lentement dnas une immense piscine aux dimensions impressionnantes (20m de long et au moins 15 mètre de large).
Cet espèce de glacis est bordé de part et d'autre d'une structure en gradins de 3m de haut chacun au nombre de trois légèrement inclinés vers des sortes d'escaliers de la même teinte rose. Aucun bruit n'est détecté par le physicien de l'équipe. Mais tous sont surpris par ce qu'ils voient dans ce que le commandant appellera dans le livre de bord du vaisseau-île "La Piscine" :
TOUT ce qui se reflète sur la surface de cette étendue de liquide , dans les frissons de sa surface, de couleur uniformément rose et gris, a des REFLETS de couleur JAUNE !!! Le liquide n'est PAS DE L'EAU !!! Après mesure des réfractions de repères optiques, le physicien de l'équipe annonce au Commandant de l'île, la Piscine n'est pas remplie d'eau...MAIS D'ACIDE NITRIQUE !!!
Venant de visiter ce réservoir d'acide hyper dangereux, l'équipe d'explorateurs se dépêche de transiter dans une autre salle !
15 - La Porte
L'équipe d'exploration se retrouve au complet dans un sas colossal de 15m de haut sur 10m de large. Au centre, une immense porte bleutée s'oppose à la progression des cosmonautes. De chaque côté, un mur au revêtement verdâtre, renforcé par des tubulures bleues inclinées à 45 degrés.
Les cosmonautes se regardent incrédules, lorsque l'agent de sécurité lève la main pour signifier qu'elle entend quelque chose dans son casque.
En effet, toujours surveillée, comme ses équipiers, par des ordinateurs de bord et le commandant du vaisseau île, la jeune femme au lieu de décrocher son pistolet laser, décroche un petit boitier, arrimé à son poitrail. Appuyant sur le côté, elle en sort un cordon metallique très flexible qu'elle branche sur son casque. Alors que ses coéquipiers anxieux, se demandent ce que les yeux de leur amie regardent, un grand sourire éclaire son visage au travers de l'image fluorescente du reflet de l'écran sur la visière transparente.
Elle montre l'écran à ses amis, brandissant le boitier vers leurs regards inquiets, tandis que dans leur dos, les deux vantaux de la porte s'écartent sans bruit.
Toute l'équipe se retourne, dans la direction du portail, après avoir découvert une magnifique lettre grecque affichée sur l'écran : la lettre grecque PI !!! Le rapport entre le rayon d'un cercle, sa circonférence et sa surface.
Devant eux...une pièce à nouveau énorme les invite à continuer l'exploration.
16 - LeCloître
Precédés de l'agent de sécurité, les quatre autres explorateurs pénètrent, la porte franchie, dans une immense salle aux couleurs vives. L'anthropologue très vite signale qu'ils viennent de déboucher dans une espèce de salle immense digne d'un cloître terrestre !
Le physicien, pratique immédiatement une analyse environnementale, tout en déposant de petites sondes sur une énorme surface vitrée de 15 mètres de long sur 10 mètres de hauteur.
Dans le vaisseau-île le commandant de bord, surveille le fonctionnement des ordinateurs analyseurs. La réponse parvient à l'équipe après 30 minutes de travail d'analyse, temps suffisant à l'équipe sur le vaisseau pour prendre des centaines de clichés et de mesures locales. Le résultat est très intéressant pour tout le monde. Cette salle aux structures proto-terrestres est un immense filtre d'atmosphère.
La paroi transparente, les isole d'une énorme quantité d'acide nitrique, venant de la piscine. Mais ici, ce n'est qu'une réserve active d'acide chargée de purifier l'atmosphère délétère du vaisseau pollué par tous les échanges gazeux possibles ici, pour renvoyer dans les circuits une atmosphère respirable, identique à l'atmosphère terrestre.
La femme médecin confirme que ses appareils détectent au dessus de la nappe d'acide jaunâtre, une réelle atmosphère dite 'terrestre'. les espèces de strates dans le gaz bleuté et rose au-dessus de la surface correspondent aux différents composants, Hydrogène, oxygène et azote, renvoyés dans une espèce d'oeuf qui distribue après mixage, l'air dans le vaisseau !
Ce 'cloître 'est un énorme générateur d'air pur!
17 - Le Voile Déchiré
.....l'équipe d'explorateurs, resta un long moment sur le seuil de ce hall, dans lequel ils venaient de pénétrer. Le plus intéressant était un mur sur leur gauche,de couleur rouge brun. Un immense globe aux teintes coreespondant aux diverses nuances de bleu, se trouvait comme en suspension au milieu d'un excavation au noir profond.
A gauche de ce globe, vers le bas, une photoraphie en 3D, qui pouvait représenter un globe terrestre recouvert de nombreux déserts. Sur la droite du mur, trois sphères apparemment immobiles en 3D, elles aussi.
La paléontoloque intervint alors pour brancher une espèce de caméra sophistiquée devant le mur énigmatique.
Toute l'équipe retenait son souffle, quand ils entendirent soudain un discours dont ils comprenaient tous les mots...
les équipiers se regardaient l'air ahuri, tout en écoutant le discours dans leurs casques !
Où il était question d'un monde de reptile, de déserts, puis de basses températures, sur une planète devenant une terre froide. Les explications parlaient ensuite d'émergences de terres, de disparitions des grands glaciers, de l'apparition à profusion d'oiseaux et de mammifères.
Le discours enregistré expliqua ensuite l'état de glaciation de leur planète d'origine, représentée au centre, sur le modèle de surveillance. Avant d'arriver à cet état catastrophique, l'automate expliquait les trois sphères de droite...les trois états différents et catastrophiques de leur race sur cette planète, troisième à partir du soleil de leur système, qu'ils avaient du fuir...
Toute l'équipe comprit après le complément d'informations, que ce vaisseau perdu était ce qu'il restait de leurs ancêtres...les hommes...que cette planète avait déjà été la Terre surpeuplée aujourd'hui au XXVe siècle ! Le drame redouté avait eu lieu et se répètait !...
Accordant une dernière exploration d’un pièce bizarre, le Capitaine du vaisseau-ville prévînt qu’il leur faudrait rejoindre le bord au plus vite !!!
17 - Le Théâtre
Après avoir écouté l'automate leur expliquer l'origine des anciens propriétaires du vaisseau, celui-ci les invita à passer dans une autre salle. L'équipe des cinq explorateurs pénétra ainsi dans ce qu'il fut convenu d'appeler une salle de théâtre !
Elle pouvait facilement contenir 1000 personnes adultes. Elle se composait des accessoires indispensables au bon fonctionnement du local. En prolongement d'un long plan incliné , le regard tombait sur un somptueux rideau cramoisi. Les équipiers pensaient voir le début d'une pièce, mais l'automate qui les guidait, leur suggéra de descendre doucement le plan incliné pour atteindre le somptueux rideau. Ils exécutèrent la manoeuvre sans angoisse, sous la protection de leur agent de sécurité.
Une fois gravie une espèce d'estrade, ils découvrirent ce que cachait le rideau! Un univers de désolation qui tranchait nettement sur le reste de leurs visites respectives...le théâtre se mourrait lentement de sa belle mort.
Les décorations s'égouttaient, du plafond, les centaines d'années avaient consommé la moitié de
l'étendue. Quelle race que cette race humaine...!mais les vestiges ne semblaient pas toujours bien protégés.
La technique semblait mieux survivre que la culture ! Un peu démoralisés, les membres de cette exploration suivirent les conseils de l'auto-guidage et remontant le plan incliné du théâtre, les cinq cosmonautes prirent le chemin du local suivant...
Ne pouvant laisser son équipe plus longtemps snas risque sur cette station d’exploration mobile, qui fût le tombeau peut-être de centaines d’ancêtres humains, Le Commandant ordonna le retour de l’équipe d’exploration sur le champ, à bord du vaisseau-ville...
F.I.N.
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